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Etoile des Sables me regardait, elle était perdu dans ses pensées. Elle avait soudain l'air fatigué, comme déprimé, comme si elle se trouvait face à la mort. La mort, un fénomène naturel que tout être vivant se doit d'affronter un jour ou l'autre, une rude épreuve que tout le monde doit passer, douloureuse pour l'être conserné mais aussi pour les proches qui de fois en sont anéantis. Une dure réalité semblait lui embrumer l'esprit, lui apparaitre clairement alors qu'elle s'en cachait une partie, regnant se qui faisait mal au fond d'elle même. Elle redressa la tête en plissant les yeux, je me demandais si elle les plissaient pour me cachait quelque chose, un sentiment qui se reflaiterait dans ses pupilles ou à cause d'une autre raison. Je vis ses muscles saillir sous sa peau, elle avait l'air anxieuse, nerveuse. Une odeur acide me frola le museau, je crois que c'était une odeur de peur ou de je ne sais quoi, je ne connais pas encore toute les odeurs que je connaitrais quand je serais apprentie. Elle se mordit les babines puis commença à parler:
" Je savais qu'un jour, tu le remarquerais... Il fallait bien que cela arrive..."
Que voulait t'elle dire?! J'étais perdu! J'ignorais se qu'elle voulait dire, se qu'elle insignuait par les mots qu'elle avait prononcé. Elle avait les yeux levé quand, avec la lumière qui filtrait à travers le lichen, ils brillèrent d'une lueur nouvelle. je crois qu'elle pleurait. Pourquoi pleurait t'elle? J'étais, une fois encore, et même plus que celle d'avant, complètement dérouté. Elle m'embrouillais l'esprit, elle me faisais réfléchir sur des choses auxquelle je n'avais jamais pensé. Un soupir, et elle me fixait, droit dans les yeux. J'y voyais toute sorte d'émotions "défiler", puis elle reprit la parole de la même voix nostalgique avec laquelle elle avait prononcé les mots qui m'embrouillaient:
" Oui... Tu es loin d'être bête. Les chatons comprennent ces choses là, le sentent. Viens, approche toi. "La reine venait de me faire un compliment mais je ne le remarqua pas, j'étais trop occupé à essayer de décripter ses paroles. Quand elle me demanda de m'approcher d'elle, c'était comme si je "rentrais" dans mon corps, comme si mon esprit m'avait quitté pour aller chercher des réponses aux questions que je me posais et venait de réintégrer la partie vivante de se qui me composait. Je m'avança donc d'un pas raide jusqu'a sa litière et elle continua à parler:
" Il est vrai que tu n'as aucune ressemblance avec Fleur Cendrée. Tout vous différencie de ce point de vue là. Son pelage est long et d'un gris pastel éclatant. Le tien... Roux rayonnant comme le soleil. Comme le mien. Fleur Cendrée ne pouvait être ta véritable mère, vu qu'elle est guérisseuse, elle peut par contre être ta tante."J'avais bien entendut?! Le choc ne venait pas du fait que Fleur Cendrée n'était en réalité pas ma mère, d'ailleur je m'en étonna, je l'aimais comme tel mais au fond de moi, je m'étais toujours préparé à entendre qu'elle n'était pas ma véritable mère. Non, le choc venait du fait qu'Etoile de Sable avait presque avouait être MA mère en disant que nos pelages se ressemblait, je compris soudain pourquoi elle avait eut se comportement étrange au début de la conversation. Je me rétracta soudain encore plus sur moi même, je voulais plus rien entendre, rien comprendre, je ne pouvait plus rien entendre ni comprendre. Je m'enfermais dans les remparts de mon esprit pour échapper à la solitude, à la souffrance. Il ne le fallait pas, quand je sortirais de cette tanière, Etoile de Sable m'aura dit que ce n'est rien, que les pelages sont souvent différents et je connaitrais mon mentor, je ne m'inquièterais plus pour rien. Tout rentrera dans l'ordre. Cela devait se passer ainsi, mais je savais que cela ne serait pas ainsi, ne serait JAMAIS ainsi. Je sentis mon esprit s'éclaircir, il était rétracté mais éclaircit. Je voyais enfin la vérité, je la regardais des les yeux, aux plus profond. Devant moi se tenait la chatte que j'attendais depuis si longtemps, je me sentis comme libéré de chaines dont je ne soupsonnais même pas l'existence jusqu'a ce moment. Quand elles m'ont libéré, un énorme poid s'affal sur mes épaules, j'avais vécu, d'accord pas très longtemps, dans le mensonge quasi-complet. J'entendis sa voix au loin, une voix que j'avais toujours connu et attendu.
" Comprends tu ?! Tout cela est complexe et long à expliquer. Je ne sais réellement par où commencer"Oui, bien sur que je comprenais, mais je ne pouvais plus rien dire. Je me rendis compte que mes muscles étaient tendus à craquer. Je me repris, je repris "consiance" mais je ne pouvais toujours rien dire. Je lui lança un regard froid, mais chaleureux en même temps, un regard quila ferait comprendre une partie de se que j'avais sur le coeur, c'est à dire:
Je l'aime mais je la déteste en même temps, comment a t-elle put me cacher ça aussi longtemps, un aussi lourd secret?! Je l'aimais donc je ne voulais surtout pas lui faire de mal! Je ne voulais pas la peiner pour sa décision, je devinais qu'elle avais déjà assez souffert comme ça.
Je voulais aller me blotir contre elle, pleurer toutes les larmes de mon corps, sentir sa chaleur récomfortante comme au premier jour de ma vie. Mais je n'osais pas... J'avais peur, j'avais horriblement peur. Une boule dans ma gorge m'empéchait toujours de parler, c'est pourquoi j'attendis une quelquonque réaction de sa part.

A la nuit des temps, deux immense bêtes se disputaient l’univers. Leurs forces n’avaient d’égales que leurs tailles. Ces bêtes crachaient des flammes, de la glace, des éclairs, ou encore des flèches, et bien d’autres choses qui tueraient le moindre humain ou animal qui passerait à leurs portées. Dans cette lutte pour ce territoire si vaste, elles détruisirent des milliers de planètes ou d’étoiles, même le soleil de la galaxie « Voix Lactée » failli disparaitre. Dans cette galaxie, 9 planètes. Après le passage du duo déchainé, plus que trois petites survivantes : Uranus, Vénus et la Terre. Tout au tour du combat des deux gigantesques créatures volaient des morceaux de planètes, de la poussière, des rochers, ou des organismes vivants qui provenait des ces astres réduit en poussière. L’affrontement se continua encore et encore, aucune des deux bêtes ne voulait s’avouer vaincu, elles étaient trop fières pour ça. Dans ce tourbillons, elles créèrent une nouvelle galaxie, une toute petite galaxie. Elles continuèrent de se battre, encore et toujours. Toutes deux commençaient à fatiguer, après de millier d’années de batailles, leurs forces s’étaient considérablement affaibli. Pourtant, aucune des deux n’acceptaient la défaite et paraitre plus faible que l’autre serait insupportable pour des êtres si forts et si fier. Malgré tout, si elles continuaient à s’entre tuer ainsi, il y aurait un plus gros carnage encore! Les deux montres s’arrêtèrent, et s’immobilisèrent dans l’espace. Ils s’observèrent, l’un avec une gueule remplit de crocs, l’autre avec un bec pointu, et tous deux avec deux ailes. Ils se regardèrent, s’épiaient, chaque mouvement fait par l’adversaire attirait leurs regards, chaque battement d’ailes les faisaient frémir. Ils guettaient l’ombre du combat qui se faisait de plus en plus menaçant. Leur lutte allait reprendre, et elle ne se finira que quand ils mourront, et qu’ils auront tout saccagés sur leurs passages. Un grondement monta de la gorge du monstre aux crocs acérés, et se fut le signal de départ d’une explosion d’éléments qui se percuteront bientôt. Les deux monstres ouvrèrent leurs gueules et becs, et crachèrent des gerbes de couleurs et de matière. La colère en eux ne demandaient qu’à sortir, et elle le faisait, elle le faisait violement et éveillait en eux un sentiment de pures fureurs qui se lisaient clairement dans leurs yeux et leurs gestes. Les fluides qui sortaient de leurs bouches allaient bientôt entrer en collision et se serait la fin… la fin de l’univers.
Un bruit sourd, un choc à en faire trembler tout le vaste espace, une lumière aveuglante, cuisante, et le néant… Tout d’un coup, plus rien. C’est bon, tout est finit. Les deux monstres sont surement morts, l’univers est détruit, plus rien n’existe, plus rien ne vit. Un combat devrait s’arrêter lorsque tous est sur le point d‘être détruit, mais la colère embrume même les esprits les plus sages, comme les esprits des deux créatures ailés se sont embrumés à l‘instant.
Un tout petit point lumineux apparait soudain. Il grandit et se transforme en un énorme cercle de lumière. Non, rien n’est détruit en fin de compte. Seul le choc cosmique avait donné cette impression. La « Voix Lactée » réapparait, avec les trois survivantes. La lumière inonda ensuite la galaxie créé dans le tumulte de l’affrontement des deux créatures, puis les deux créatures elles-mêmes sont inondées par cette lumière. Origine de la lumière? La collision des deux pouvoirs qui a fait une petite roche ronde. Ensemble, les deux monstres ont créé non seulement une galaxie mais aussi une planète, certes, une petite planète, pas plus grande que la Terre, mais une planète tout de même! Ils se regardèrent de nouveau, se demandant si l’autre allait attaquer ou pas, mais aucun des deux ne voulaient vraiment risquer la fin de l’univers, comme celle à laquelle ils viennent d’échapper. La bête a la gueule remplit de dents prit alors la parole, se qu’elle n’avait pas fait depuis des lustres.
« -Nous devrions cesser de nous battre, sinon, nous détruirons tout sur notre passage! »
Sa voix était grave, elle faisait trembler l’air. Une sagesse infini s’y lisait, ainsi qu’un grand courage mais aucune trace de méchanceté. Ces mots sortaient difficilement de sa gueule, mais sa fierté aller causé de plus grave dégâts s’il la laissait prendre le dessus que s’il l’abandonnait. La bête avec le bec acérés lui répondit, de sa voix grave, elle aussi.
« -Je le pense aussi. Nous devrions arrêter notre combat. »
Ils hochèrent tout deux de la tête. Les deux monstres avaient établis une sorte de contrat par ces seuls mots, l’un arrêtait de se battre si l’autre en faisait de même et vis-vers-ça. L’un et l’autre s’observèrent encore pendant quelques temps. Puis la créature à bec qui avait aussi des plumes, battit des ailes et s’approcha de la petite chose qu’ils avaient créé. Il le sentait, sur ce petit bout de roche, la vie pouvait apparaitre, et de grandes choses se feraient. Mais tout seul, il ne pourrait pas réaliser ceci. Il avait besoin d’une autre puissance, égal à la sienne. Il se retourna et regarda une fois de plus la bête à la gueule remplit de dents qui avait aussi des écailles. Il ne pouvait pas laisser passer une chance comme celle là de pouvoir créer la vie, mais comment s’allié à un rival? Un rival avec qui il s’était battu pendant des milliers d’années, avec qui il avait détruit et tuer des organismes vivants se trouvant sur les planètes. Il ne le pouvait pas… Et la bête avec des écailles ne serait surement pas d’accord avec lui.
Un mouvement le sortit de sa rêverie. La bête à écaille s’approchait de lui.

C'était une belle journée. Flamme
d'argent était rester dehors toute la journée. Il était posté dans la
grande place. Il n'avait rien à faire et ça ne le gênait pas de rester
assis sans rien faire. De plus, il ne faisait pas rien, il
réfléchissait et regardait. Depuis le matin, ils avaient vu des chats
faire des allers-retours mais, maintenant c'était calme. Il n'entendait
que le gazouillement des oiseaux et le vent qui soufflait. Cependant,
le vent soufflait fort. Flamme d'argent s'était mis dans la bonne
direction pour capter tous les bruits du camps et de la foret et, à
chaque fois que le vent changeait de sens, il se déplaçait pour se
mettre dans la bonne direction. Depuis ce matin, il en avait entendu
des bruits ! Entre le renard et l'eau qui coule il y avait de quoi
remplir un livre. Flamme d'argent aimait bien rester sans comme ça,
immobile. C'était la fin de l'après-midi et, depuis le début de
celle-ci, il réfléchissait à la même chose. Sa sœur. Il s'en rappelait
très peu mais suffisamment pour avoir un description physiques
approximative. Elle devait être écaille, comme lui et comme ses
parents, mais c'était un mélange de blanc, roux et très peu noir. Comme
Eau, son père. Le bipède avait des noms stupides à ses parents. Mais,
il fallait croire que c'était un gentil bipèdes, d'après ce que lui
avaient racontés ses parents. Oui, un gentil bipède qui donne des noms
idiots. Eau et Flamme. Pendant que Flamme d'argent réfléchissait, un
détail le frappa. Ses parents. Ils avaient envoyé leurs petits chez les
bipèdes. Savaient-ils ce qui les attendaient là-bas pour leurs avoir
donnée un nom composé ? Savaient-ils qu'il y avait des clans ? Ça
faisait plus d'une heure que le guerrier réfléchissait à ce détail
quand il décida de passer à quelques chose de plus... joyeux. Il se
rendit compte que le vent avait tourné et se leva. Il marcha jusqu'à
sentir le vent lui arriver en pleine face.
* Le vent est très violent, annonce t-il une tornade ? *
Depuis
sa plus tendre enfance, Flamme d'argent "écoutait" la nature. Si cela
annonçait une tornade, beaucoup mureront, cela sentira la charogne. La
charogne, odeur détestable que Flamme d'argent avait senti une seul
fois dans sa vie. Près du clan du sang. Le guerrier se demandait
comment les membres de celui-ci arrivait-ils à survivre. Cela lui
paraissait , pour les chats, impossible. Flamme d'agent se rassit. Il
tenait une piste.
* Et si... et si les chats du clan du sang n'étaient tout simplement... pas des chats. S'ils étaient des démons ? *
Mais une question plus importante se posa dans l'esprit du guerrier.
* Comment faire pour qu'ils ne détruisent pas la foret et que l'anarchie ne règne pas par la suite ?*
Le
chat s'en rendait compte, il imaginait des scénarios impossible mais,
il fallait tous prévoir. Tous prévoir pour tous combattre. Combattre,
bien sur, n'était pas au sens premier du terme. Combattre, vaincre sans
forcément se battre. Oui, Flamme d'argent n'aimait pas se battre et
voir le sang couler mais, avec le clan du sang, il faisait une
exception. C'étaient des chats qui n'avaient aucunes valeurs, aucunes
morales. Rien. Le néant d'une moyenne conduite. Ils ne croyaient rien,
ne respectaient que leurs propres lois. Étant donnés qu'ils n'avaient
pas de lois, c'étaient l'anarchie.
* Pensons à quelque chose de plus joyeux comme... *
Mais
Flamme d'argent n'avait pas d'idée de sujets plus joyeux. Il ferma les
yeux et se mit à écouter attentivement la nature,sentir les odeurs.
Plus de temps qu'il ne crut passa. Le soleil commençait à se coucher.
Il rouvrit les yeux et se leva. Ses muscles, tous engourdit, le
portaient avec grand mal. Le chat s'étira, ça allait déjà mieux. Il vit
une rapide toilette et décida de surveiller l'entrée du camps. Il se
dirigea vers celle-ci et se posta à l'endroit où il avait la meilleure
vue. Comme rien n'arrivait, le guerrier se leva et alla se mettre dans
le sens du vent. Il était sur un espèce de monticule. De là, il pouvait
voir la forêt s'étendre à perte de vue et le début du territoire
ennemi. Il ne voyait pas la rivière mais l'entendait. il sentit une
odeur derrière lui et se retourna brusquement. Ce n'était que sa chef.
Sans sans rendre compte, il avait retroussé les babines et sorti les
griffes. Ce n'était qu'une habitude.
" Oh, bonjour Étoile de Lune, dit-il en s'inclinant, que puis-je faire pour toi ? "